Pourquoi et comment j’ai lancé une newsletter avec Revue

Pourquoi et comment j’ai lancé une newsletter avec Revue

Je suis un auditeur assidu de votre coach web et Bertrand Soulier y avait parlé l’an dernier des newsletters. Il avait également détaillé l’usage de Revue. J’avoue que je ne suis pas très client de manière générale aux « infolettres » mais l’outil mérite d’avoir un paquet d’avantages…

Les avantages d’une newsletter

  • Pas d’inscription complexe : les inscriptions sont parfois des freins à la découverte ! On peut penser aux réseaux sociaux mais aussi plus simplement aux podcasts !
  • Sans engagement : vous voulez ne plus recevoir une newsletter ? L’immense majorité joue le jeu (c’est une obligation légale). Vous pouvez vous désabonner en 1 clic.
  • Elles sont gratuites. Il peut y avoir quelque chose à vendre à la clé mais ce n’est pas toujours le cas. Elles sont rarement remplies de publicités, d’ailleurs.
  • Lire un mail est un moment privilégié et très captif. On ouvre une newsletter que l’on reçoit parce que, dans la plupart des cas, on souhaite la lire. La boîte mail reste aujourd’hui encore un outil incontournable.
  • Pas d’algorithme : vous les recevez ou vous ne les recevez pas, mais votre boîte mail ne priorise pas les mails. Certes, Google vous permet de classer les mails dans des rubriques, en fonction de vos paramètres, mais on est loin d’un algorithme comme on en trouve dans les réseaux sociaux.

Et avec un peu de recul, je dois dire qu’il existe pas mal de newsletters auxquelles j’ai je m’étais abonné et qui me plaisent. Je suis par exemple assez fan de Recomendo, une newsletter hebdomadaire qui m’inspire souvent pour quelques thèmes que nous pouvons aborder dans Relife.

Pourquoi j’ai décidé de proposer une newsletter

J’ai décidé de lancer ma newsletter pour plusieurs raisons :

  • Je fais une veille quotidienne sur des thèmes tels que la tech (pour Tech Café) ou l’amélioration du quotidien (pour Relife). Parmi ces sujets, je sélectionne ceux qui méritent le plus d’être relayés durant les émissions. Il m’arrive également de partager des liens sur les réseaux sociaux ou sur mon application de lecture différée favorite : Pocket. Une partie de ces liens reste non partagé, faute d’un canal approprié. Ma newsletter met en avant les quelques informations que je ne partage pas dans les productions mais qui, à mes yeux, méritent d’être relayées.
  • Je souhaite aussi en faire un espace pour centraliser mes apparitions dans des podcasts. Certaines personnes préfèrent recevoir un mail plutôt que de s’abonner à un podcast.
  • J’aime tester, apprendre de nouvelles techniques ! Je n’ai jamais diffusé à titre personnel de newsletter et je souhaite explorer cet usage. J’entends régulièrement dire que « non, l’email n’est pas mort ! La newsletter a de longues années devant elle… ». Est-ce vrai ? Rien de mieux que tester pour se faire un avis.
  • Tenter de monétiser mon travail au travers les liens d’affiliation. Je souhaite diversifier mes sources de revenus. Aussi, je vais tenter de relayer intelligemment des éléments que je trouve pratiques, utiles, qui m’apportent quelque chose au quotidien, avec des liens d’affiliation. Pour me soutenir, les personnes qui me suivent peuvent par exemple être intéressées par l’achat d’un livre que je recommande… Passer par un lien d’affiliation ne coûte rien de plus aux personnes intéressées. Mais grâce à cela, je reçois une petite contrepartie par Amazon.
  • Enfin, je souhaite m’inscrire dans une démarche de production de contenus plus soutenue. Pour cela, la newsletter va contribuer à me faire garder un rythme, à produire du contenu, à me faire un point d’étape hebdomadaire dans ma veille. C’est un contrat avec les personnes qui s’y abonnent. Je m’engage à vous diffuser le contenu que je vous ai promis et à ne pas vous tromper. Que ce soit sur le contenu et sur la régularité.

Comment j’ai créé ma newsletter

Je ne voulais pas entrer dans une mécanique complexe, avec un outil qui me prenne du temps… J’ai donc décidé de suivre jusqu’au bout la recommandation de Bertrand Soulier à ce sujet en utilisant le service Revue. Je n’ai pas encore énormément de recul mais je dois avouer qu’à ce stade, l’outil est d’une simplicité enfantine et répond vraiment bien mes attentes.

  • Vous créez votre newsletter visuellement, à l’aide d’un des templates proposés. Peu de choix graphique s’offrent à vous mais honnêtement, cela reste largement suffisant. Mieux vaut peu de bons designs qu’un catalogue de designs tous moches…
  • L’outil est vraiment très facile d’accès. Entre le moment où je me suis inscrit et le moment où j’ai cliqué sur « Planifier » la première newsletter, il a dû s’écouler 30 minutes (rédaction comprise).
  • Ce que je trouve assez puissant et facilitateur, c’est le fait que d’autres services permettent de rattacher du contenu à votre newsletter en restant dans l’interface : Pocket, Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, des flux RSS, Medium, Google+… Il vous suffit de vous connecter à l’interface et de récupérer les contenus que vous avez déjà collectés par ailleurs et de les insérer dans votre édition.
  • Sur le fond, j’ai décidé de faire figurer mes derniers épisodes de podcasts à la fin et les articles « exclusifs » (qui ne sont pas présents dans le blog ou mentionnés dans mes émissions) en début de mail. Je verrai que
  • Vous disposez de retours statistiques plutôt intéressants et surtout, très faciles à comprendre : taux d’ouverture, taux de clics, nombre de désabonnements…
  • L’outil est gratuit jusqu’à 50 abonnés et les tarifs pour plus d’abonnés restent tout à fait acceptables pour un service de ce type : 10$/mois pour 2000 abonnés par exemple. Au-delà, le tarif grimpe un peu mais je pense honnêtement qu’à ce volume, il est possible de rentabiliser le contenu diffusé. À noter d’ailleurs que le service permet de rendre la newsletter en accès payant avec Stripe.
  • Dernière chose : si d’aventure je souhaitais changer de service, Revue permet évidemment d’exporter la liste des abonnés. Cette donnée vous appartient quoi qu’il arrive 🙂

Où j’en suis ?

Après mon premier lancement, les statistiques sont satisfaisantes :

  • J’ai dépassé le seuil gratuit des 50 abonnés après la première édition (et j’ai donc déclenché l’abonnement à 5$ par mois pour aller jusqu’à 200 abonnés). De plus, personne ne s’est désinscrit (pour le moment). Pour moi, la réponse à la question : « les newsletters sont-elles mortes » est non.
  • J’ai un taux d’ouverture de 89,66% (sur 29 abonnés au moment de l’envoi)
  • avec un taux de clic de plus de 60%
  • Les articles dans la première newsletter qui ne sont pas directement liés à des épisodes de podcasts sont les plus cliqués. Les abonnés attendent (et c’est normal) une vraie complémentarité.

En l’état, je trouve le service vraiment cool. La seule chose qui pourrait me faire basculer vers autre chose, c’est une application à installer sur mon serveur dédié qui remplirait les mêmes fonctionnalités, afin d’économiser l’abonnement. Mais pour le moment, l’idée est surtout de me confirmer la viabilité de cet outil à moyen terme.

À votre tour ?

Évidemment, je ne saurais que vous encourager à vous créer votre propre newsletter, en réfléchissant à un contenu ad hoc. Si l’outil Revue vous tente, je vous invite à cliquer sur ce lien qui vous permettra de bénéficier gratuitement de votre premier mois en version « pro ».

En attendant, si vous voulez vous inscrire, c’est ici :




Photo by rawpixel.com from Pexels

écrit par
Guillaume Vendé
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Guillaume Vendé

J'habite Amiens, en Picardie, et je réalise des émissions en podcast et je produis du contenu en ligne.

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