Troisième bilan sur mon sommeil (une méthode douce et progressive) : parlons d’échec

Troisième bilan sur mon sommeil (une méthode douce et progressive) : parlons d’échec

Me voici revenu pour un nouveau retour sur ma méthode : je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’explose en ce moment mon horaire de coucher. Je ne parviens pas à lâcher prise. Je crois qu’il faudrait que je trouve une solution pour me pénaliser en cas de non-respect de mon engagement, mais en attendant, je ne peux pas m’empêcher de me dire : « Allez, j’avance encore sur ce projet ce soir et demain, je me tiens à mon horaire de coucher ». D’ailleurs ce raisonnement est débile car, comme je vous l’ai précédemment dit, dès le début de ma série de billets sur le sommeil, je pourrais tout aussi bien me coucher de suite et me lever plus tôt le lendemain pour faire encore mieux mes tâches personnelles. 

Ceci étant, je crois que je commence à identifier une source à ce problème qui est probablement toute simple mais que je n’avais pas réalisée préalablement : la peur. La peur d’oublier, le lendemain matin, toutes les idées qui me séduisent le soir, me force (ou en tout cas contribue) à faire mes actions maintenant. Il faut sans doute là encore que je travaille pour mieux construire mes capacités de lâcher prise et d’acceptation. Je crois aussi (et là, ça installe un cercle vicieux) que je subis aussi une autre forme de peur le soir : la peur de ne pas être efficace le lendemain matin. Enfin, dernier sentiment de peur : celui d’être en train de procrastiner. J’ai en effet le sentiment qu’en ne faisant pas les choses tout de suite (c’est-à-dire le soir) je serai en train de procrastiner. Beaucoup de mauvais sentiments sur moi-même qu’il va falloir que je travaille.

Concrètement, voilà ce que je vais essayer de faire :

  1. Ne pas me projeter le lendemain matin : si je me projette le lendemain matin, je vais tomber dans l’automatisme des peurs décrites plus haut.
  2. Abandonner ma tablette que j’emmène religieusement dans mon lit (j’ai déjà lâché mon smartphone, j’en suis fier, mais même si c’était le premier pas le plus difficile, reconnaissons que ce n’était qu’un pas).
  3. Trouver une substitution le soir, probablement en installant un rituel de lecture. J’en profite au passage pour glisser que j’ai terminé la biographie de Steve Jobs qui est vraiment très enrichissante ; j’aimerais pouvoir vous en parler en détail un de ces soirs.
  4. Je souhaiterais enfin vous inciter à me motiver : non pas en m’alertant le soir que je me couche trop tard, je crois que cette surveillance n’est pas forcément la plus efficace, bien qu’elle tire son origine uniquement de bonnes intentions, mais, si c’est possible, en me contactant (sur Twitter par exemple) dès 6h du matin ! Je me dis en effet que mon esprit, s’il voit qu’on me sollicite de manière positive le matin, sera plus enclin à avoir envie de s’éveiller tôt, et donc de lâcher prise plus tôt le soir. Je compte sur vous !

J’ai beaucoup parlé d’échec dans ce billet, il ne s’agit évidemment pas de renoncement. Je garde mes objectifs précédents de coucher et de lever avec l’envie de pouvoir les mettre en place. A noter que l’échec se porte également sur mon Jawbone UP24 qui est à nouveau en panne (je ne compte plus les pannes sur ce produit) et pour lequel j’attends un remplacement.

La peur, le lâcher-prise, l’acceptation : trois thèmes sans doute très liés dont il faudra qu’on parle dans le podcast Niplife.

En parlant de Niplife, n’hésitez évidemment pas à écouter et nous faire vos retours sur le dernier épisode (numéro 22), qui inaugure la saison 2 du podcast, et dans lequel Mat nous parle (entre autres) des Chromebooks (je vous mets l’épisode en fin de ce billet).

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écrit par
Guillaume Vendé
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7 réactions
  • Courage, courage…
    L’idée de lecture le soir est bien. Certains conseillent douche/bain le soir pour détendre et trouver le sommeil plus simplement.

    Pour les idées du soir, une TODO list permet de reprendre le lendemain avec les idées du soir…

  • Changer ses habitudes de sommeil quand on a été habitué depuis des années à faire l’inverse est très dur.

    Personnellement je n’y arrive pas non plus. Je voudrais me coucher à minuit et, quand l’heure arrive, j’ai toujours des tas de trucs à finir… la plupart du temps je me couche à 00h30-01h00.

    Mon problème est que quand je suis lancé dans quelque chose, je n’ai pas envie de l’interrompre pour reprendre le lendemain. Je ne sais pas m’arrêter…

    Je suis avec intérêt ton évolution et tes reflexions sur le sujet. Un jour on y arrivera à éteindre la lumière! Continuons le combat!

  • Hello,

    Je découvre ta résolution de re-cadrage du sommeil.

    L’une de mes petites astuces : la déconnexion digitale.
    http://www.blig.fr/moa/mercredi-soir-sans-ecran-essayez-deconnexiondigitale

    Je me rends compte que je dors beaucoup mieux quand je m’autorise *toute une soirée* sans écran. C’est d’un repos exceptionnel pour la tête, et donc pour la qualité du sommeil.
    Surtout que les écrans excitent (yeux, rétines, cerveau, etc.) et empêchent beaucoup de trouver le sommeil, surtout quand la tablette est dans le lit.
    Et accessoirement, après toute une soirée de discussion avec ma chère et tendre (rien que pour ça, ça vaut le coup), nous nous couchons un peu plus tôt, voire franchement plus tôt (22h30, voire 22h) ce qui nous permet de « rattraper » du sommeil (le sommeil avant minuit étant plus réparateur qu’après).
    Quand tu cumules le deux : coucher tôt, et coucher plus reposé, c’est magique.
    Chaque semaine, je bénis mes soirées sans écrans.

    Après, sur tes raisons données en préambule dans ton premier billet sur les raisons de se coucher plus tôt, je ne suis pas d’accord sur l’efficacité : c’est mon passé de développeur qui parle, mais je n’ai jamais été aussi efficace qu’en pleine nuit, quand personne ne me dérange et que j’abat un travail monstrueux.
    Il y a un côté veille-hyperactive étrange, mais vraiment productive pour moi.
    Après, le lendemain, je dis pas 😉

    On en reparle ? 😉

  • Yep ! On en reparle quand tu veux 🙂
    Moi aussi j’ai le sentiment d’être très efficace le soir mais je pense que c’est un piège du corps (et un artifice personnellement, qui contribue à masquer des peurs). Car les rares fois où je peux me lever tôt (et où encore moins de monde me dérange) je suis encore plus efficace !

  • En fait, le soir il ne se passe vraiment rien, alors que le matin, la journée démarre assez tôt et assez vite, et je suis finalement tranquille assez peu de temps.

    Le soir ça dure d’avantage, il a une espèce de faire spatio-temporelle qui permettrait d’avancer jusqu’à ce que ça soit nécessaire. Le matin, les emmerdes arrivent trop vite.

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Guillaume Vendé

J'habite Amiens, en Picardie, et je réalise des émissions en podcast et je produis du contenu en ligne.

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